Transmission des infections sexuellement transmissibles : Tinder et Grindr pointées du doigt

Aux États-Unis, une association œuvrant pour la lutte contre le Sida dénonce les méfaits des applications de rencontre Tinder et Grindr : elles sont tout simplement pointées du doigt comme étant à l’origine de la multiplication des cas d’infections sexuellement transmissibles.

Une campagne d’affichage pour sensibiliser le public

L’association AIDS Healthcare Foundation vient récemment de lancer une campagne d’affichage contre les applications de rencontre Grindr et Tinder. D’après les responsables de l’association, ces portails virtuels de rencontre, à travers les fonctionnalités qu’ils proposent aux utilisateurs, sont l’un des responsables de la propagation de la gonorrhée et de la chlamydia, des IST ou infections sexuellement transmissibles.

Des applications qui font la promotion de rencontres sexuelles faciles

Depuis l’avènement des applications de type Tinder et Grindr, les mœurs des membres de ces sites ont connu une mutation certaine. Grindr comme Tinder ont en effet rendu plus facile les opportunités de rencontres sexuelles, ce qui incite les utilisateurs à enchaîner les relations occasionnelles avec différents partenaires. Pour l’une des responsables de l’association américaine AIDS Healthcare Foundation, ces outils virtuels ont transformé « rapidement le paysage sexuel en rendant le sexe aussi facilement accessible qu’une pizza à domicile ».

De fait, il est important de faire savoir au public à travers cette campagne d’affichage le revers de ces applications. D’autant plus que selon des données recueillies dans le courant du mois de mai dans le Rhode Island, les cas de syphilis et de gonorrhée ont respectivement connu un bond de 79 et 30 %, tout comme le VIH qui a augmenté de 33 %.

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