Sexe occasionnel et dépression : les liens

Des chercheurs américains ont réalisé une étude entre le « casual sex » et la santé psychologique chez les jeunes. L’étude révèle alors qu’il existe bel et bien une corrélation entre la dépression et le sexe occasionnel.

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Casual sex et santé psychologique

Le sexe occasionnel n’est pas une pratique étrangère pour les jeunes adultes. Le département de recherche de la California State University a alors mené une étude sur le « casual sex » et révèle que les rapports sexuels occasionnels mèneraient à la dépression. Cette étude transversale ne permet cependant pas de déterminer avec précision si le sexe occasionnel est source d’anxiété et de dépression, ou si au contraire les relations sexuelles occasionnelles ont pour ferment un état dépressif. L’étude démontre d’une part que les personnes déprimées et anxieuses se dirigent plus spontanément vers les rapports sexuels désinvoltes. D’autre part, les histoires sans lendemain se révélent également néfastes pour la santé mentale, notamment pour les femmes.

Les jeunes et le sexe occasionnel

L’étude américaine réalisée auprès de 4 000 étudiants célibataires hétérosexuels, âgés de 18 à 35 ans révèle que 14 % à 64 % des jeunes adultes ont « régulièrement » des rapports sexuels sans lendemain. 11 % des jeunes interrogés déclarent avoir eu une histoire sans lendemain dans le mois précédant l’étude, soit une relation sexuelle avec un partenaire connu depuis moins d’une semaine. 18,6 % des hommes et 7,4 % des femmes déclarent avoir eu au moins un rapport sexuel occasionnel durant le mois qui a précédé l’étude. 96 % des participants affirment que le sexe est meilleur avec quelqu’un avec lequel ils ont un lien affectif. Ils ajoutent cependant qu’ils feraient volontiers l’amour en toute amitié de temps en temps. Un moyen terme qui ne ferait de mal à personne.

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