Pratique très répandue aux États-Unis, le Revenge Porn débarque doucement en France. Pour empêcher la vulgarisation de la vengeance par le porno, une sanction exemplaire est tombée pour un ex-compagnon indélicat.

Un phénomène viral
Aux États-Unis, le Revenge porn est adopté par les ex-compagnons désirant se venger suite à une rupture. La vengeance pornographique consiste concrètement à poster sur le Web des vidéos ou des photos compromettants d’un ex-partenaire. Le fait de diffuser des photos ou vidéos à connotation sexuelle de son ex a pour but de porter un préjudice moral énorme, faisant de cette pratique une infraction sexuelle.
Première condamnation en France
Jeudi dernier, une première condamnation est tombée en France. Elle concerne un homme de 35 ans ayant publié des photos de son ex nue sur des sites de rencontres ainsi que sur Facebook. L’homme a écopé d’une peine de 12 mois avec sursis et d’une amende de 35 000 €. En prenant cette décision exemplaire, le parquet de Metz vise à empêcher la popularisation de la vengeance pornographique en France, tout en espérant ne plus avoir à traiter des cas similaires.
Pratique interdite aux États-Unis
Si le phénomène est d’une ampleur plus conséquente aux États-Unis, il est déjà interdit dans certains États américains. En effet, ces diffusions intimes dans le but de nuire sont passibles de six mois de prison ferme, ainsi que d’une amende de 1 000 dollars. En 2004, l’État de Jersey a été le premier à interdire le Revenge Porn. C’est seulement en octobre dernier que l’État de la Californie a interdit cette pratique qui y est désormais sévèrement réprimée. Tout récemment pointée du doigt, la vengeance porno est également condamnée par l’Utah.
source : bfmtv