La monoparentalité : différences entre femmes et hommes

20 août 2017. En France, la monoparentalité est un phénomène qui ne cesse de croître depuis les 3 dernières décennies. Au début du mois de juillet, l’Insee a révélé des chiffres qui prouvent cette tendance et qui démontrent également que les femmes restent plus longtemps seules à la tête d’une famille monoparentale que les hommes.

La monoparentalité : une situation qui concerne 1,7 million de ménages français

D’après une étude de l’Insee publiée le mois dernier, la part de familles monoparentales comportant au moins un enfant mineur atteint aujourd’hui un cinquième des ménages français soit à peu près 1.7 million de ménages. Des chiffres qui sont largement supérieurs à ceux enregistrés en 1 990 qui étaient de 12 %.

La monoparentalité : une situation qui expose plus les femmes au célibat que les hommes

Toujours d’après l’étude réalisée par l’Insee, il a été démontré que les femmes qui sont à la tête d’une famille monoparentale restent plus longtemps célibataires que les hommes qui sont dans la même situation. En effet, après une séparation, les femmes mettent plus de temps à se remettre en couple que les hommes. Si les mères célibataires ne retrouvent un compagnon en moyenne qu’après 6.1 années, les pères célibataires ne mettent que 4.1 années.

L’étude a également révélé que la moitié des parents seuls se remettent en couple après 3 ans de célibat, mais 30 % en moyenne sont toujours célibataires au bout de 8 ans et 4 % au bout de 18 ans.

La monoparentalité : une situation qui perdure chez les femmes qui ont eu un enfant hors couple

Dans son étude, l’Insee démontre que ce sont les femmes devenues mères sans avoir été en couple qui sont les monoparents qui restent le plus longtemps célibataires. En effet, elles mettent en moyenne 9 ans avant d’avoir un nouveau partenaire. Un délai qui est de 5.4 ans chez les mères séparées de leur conjoint et de 5.7 ans chez les veuves.

Par ailleurs, les femmes qui ont fait des études au-delà du bac sont également plus enclines à rester plus longtemps seules à la tête d’une famille monoparentale que celles qui n’ont que le bac ou un diplôme inférieur.