Aux Etats-Unis, un juge de la Cour supérieure de Los Angeles, Carl West, a obligé le site de rencontres Match.com à prouver qu’il avait bien mis en place le processus de vérification des antécédents judiciaires de ses membres.
On se rappelle qu’en avril dernier, Match avait annoncé la mise en place d’une telle procédure, ce qui avait de quoi rassurer les célibataires inscrits, et en particulier les femmes. Mais cette fois le juge américain a décidé qu’il ne suffisait pas juste de le dire mais aussi de le mettre en pratique.
Cette mesure forcée du juge s’explique par le fait qu’une américaine du nom de Carole Markin poursuit Match.com parce qu’elle a été agressée en 2010 par un membre du site de 67 ans, qui figurait au registre des délinquants sexuels US (et donc vérifiable puisque tout le monde peut accéder à ce fichier).
Le premier site de rencontres aux Etats-Unis a annoncé qu’il fournirait les preuves sans aucun problème.
Ce genre d’histoire n’est pas anodine et ne doit certainement pas être ignorée par les principaux acteurs de la rencontre en France. Même si un registre des délinquants sexuels n’existe pas en France, si un site de rencontre annoncait demain matin qu’il vérifie l’intégrité de ses inscrits, celui-ci aurait sans aucun doute une grande valeur ajoutée par rapport à ses concurrents.