Jeune Afrique a analysé le paysage du marché de rencontre en ligne sur le continent africain. Le journal révèle que le taux de fréquentation des portails nord-africains enregistre en ce moment une forte croissance.
Le Maghreb, un marché en devenir
Les promoteurs de rencontres sur Internet proposant leurs services à la diaspora africaine n’ont pas chômé pendant l’été. Les opérateurs qui vendent l’amour au Maghreb indiquent que 40 % des célibataires de ces pays se sont connectés sur la toile pour rechercher leur partenaire. Jeune Afrique affirme que les musulmans savent désormais qu’ils peuvent trouver le profil idéal sur les sites de rencontre. Du coup, les professionnels de ses services se ruent vers ce marché promu à un bel avenir.
Les sites maghrébins gênent les géants du dating
L’émergence des sites maghrébins gêne les autres acteurs du marché. Ces portails érodent la part de marché des professionnels comme Meetic. Ce dernier a vu 100000 de ses 800000 clients migrer sur l’une de ces interfaces en l’espace de six mois. Le journal affirme que ces opérateurs augmentent en nombre. 2000 sites proposent leurs offres selon des critères bien définis : la religion, l’orientation sexuelle, l’opinion, l’ethnie… Le sociologue Pascal Lardellier remarque que la population nord-africaine apprécie particulièrement ces sites communautaires.
La montée des sites maghrébins
On observe actuellement une bonne croissance des sites communautaires. C’est le cas de Mektoube, une interface fondée en 2006 et qui compte actuellement un million d’adhérents. Ce portail est classé par le cabinet ComScore au quatrième rang des sites de rencontre les plus utilisés en France. Inchallah est également un portail qui marche très bien. Pour limiter les dégâts, les opérateurs traditionnels Match et Meetic ont réagi en ajoutant d’autres critères comme les préférences alimentaires et la religion dans le profil de leurs abonnés.
