Les réseaux sociaux font désormais partie intégrante du quotidien de la plupart d’entre nous. De nombreux célibataires ont recours au réseau social, notamment Facebook pour garder un œil sur leurs ex suite à une récente rupture.
Le « stalking » sur Facebook
Pour la réalisation de sa thèse : « C’est compliqué : les ruptures amoureuses et leurs conséquences sur Facebook », Veronika Lukacs, une étudiante canadienne de la Western University a effectué une étude sur l’implication des réseaux sociaux sur une séparation. Si les ex-partenaires restent souvent amis ou préfèrent couper les ponts définitivement, une autre perspective s’ouvre à eux.
En effet, le « stalking » sur Facebook permet de surveiller toute activité d’un individu par l’intermédiaire des réseaux sociaux, notamment son ex. Si auparavant on laissait le temps guérir les blessures d’une séparation, « FB » est devenu le remède adopté par 88 % des nouveaux célibataires. Ces derniers optent pour l’espionnage sur les réseaux sociaux.
Ruptures amoureuses et FB
Les résultats de l’étude menée par Veronika Lukacs sur des personnes de 18 à 35 ans révèlent les retombées des réseaux sociaux sur les ruptures amoureuses. 88 % des personnes enquêtées confient qu’ils surveillent leurs ex via facebook. 74 % reconnaissent même s’intéresser au supposé nouveau compagnon, tandis que 31 % admettent poster des photos uniquement par esprit de vengeance afin de susciter la jalousie de leurs anciens partenaires, en admettant que ceux-ci guettent également leurs profils. Il va sans dire que Facebook ou les autres réseaux sociaux influencent le comportement des internautes, et ce, quelle que soit la motivation face à une situation délicate comme la rupture amoureuse. Quoi qu’il en soit, l’étudiante suggère en premier lieu un changement de mot de passe afin de retrouver sa liberté et son intimité.