Une étude réalisée par le socialiste Éric Klinenberg a permis de découvrir que les célibataires à hauts revenus, dont le pourcentage augmente, contribuent à l’économie américaine, mais leur apport n’est pas assez reconnu.
L’économie américaine transformée après le baby-boom
Un billet publié dans le magazine Fortune consacré à l’économie indique que seulement un peu plus de la moitié des Américains sont mariés et que les ménages constitués d’une seule personne représentent 28 % de la population totale. Il semblerait que l’économie américaine se soit transformée radicalement, c’est la conclusion du professeur de sociologie Éric Klinenberg. Dans cet article, ce dernier annonce que le nombre de ménages américains dans la catégorie « célibataire » a doublé depuis les années 60. Cette tendance s’inscrit d’ailleurs dans les transformations majeures d’un point de vue social, en tout cas depuis le phénomène du baby-boom.
Vivre seul : un choix qui a des avantages
Un sondage mené auprès de 300 Américains âgés de 20 à 29 ans vivant seuls a révélé que leur situation n’était pas, en réalité, le résultat de la récession. S’ils ont décidé de vivre seuls, c’est bien parce qu’ils l’ont choisi. On note que la part d’Américains célibataires était de 11,97 % avant la crise financière mondiale. Ce nombre a reculé par la suite à 10,94 % en 2011. Le sociologue poursuit sa réflexion en ajoutant que concrètement, l’apport des jeunes célibataires à l’économie américaine est mal perçu par l’ensemble de la société. En effet, alors que ces derniers déboursent annuellement près de 33 471 $ en 2010, la consommation des ménages mariés et sans enfants s’élève à 28 017 $.
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