Le site de rencontre Ashley Madison ciblé par les attaques de pirates informatiques

Il y a quelques jours, les données concernant des membres du site dédié aux rencontres extraconjugales Ashley Madison ont été rendues publiques par des hackers. Retour sur l’origine de l’affaire.

Un site destiné aux libres penseurs

À travers son site Ashley Madison, le service proposé par l’éditeur canadien ALM se veut être une place privilégiée pour les rencontres extraconjugales via la toile. Les internautes peuvent ainsi nouer des relations à partir du site en devenant membres grâce à une souscription. Une option supplémentaire, payante cette fois, propose par ailleurs aux membres la suppression intégrale de leurs données du site Ashley Madison.

Ashley Madison, visé pour promotion des relations extraconjugales et mensonge

Pour les hackers, s’arrogeant donc le titre de juge de moralité, l’existence même de ce type de service à destination des internautes n’a aucune raison d’être, exigeant ainsi son arrêt pur et simple. Voilà pourquoi ceux qui se présentent sous le nom de « The Impact Team » ont dévoilé les principaux détails concernant les internautes utilisateurs du service.

Numéros de téléphone, tendances sexuelles et adresses e-mail des membres ont ainsi été rendus publics via internet. Pour ces hackers, l’option payante de suppression des données personnelles n’est par ailleurs qu’un mensonge fomenté par Ashley Madison, car toutes les informations qui ont été fournies par les utilisateurs sont toujours conservées sur des serveurs.

Les autorités se penchent sur la question

Si la réaction d’ALM ne s’est pas fait attendre concernant cet acte du groupe Impact Team, cette joute entre les deux parties n’a pas laissé insensible les autorités. Aux États-Unis comme en France et au Canada, où le site affirme détenir une importante communauté d’utilisateurs, des décisions sont prises. Ainsi, il est annoncé outre-Atlantique qu’une enquête est ouverte par le FBI concernant cette affaire tandis que dans l’Hexagone, la CNIL a adressé une mise en demeure à 13 sites de rencontre, leur reprochant notamment des manquements aux textes sur les libertés et la protection des données. Les autorités canadiennes et la GRC ont également lancé une vaste enquête suite à deux suicides d’anciens membres qui ont vu leurs données dévoilées sur la place publique.

Source : LeMonde.fr

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